Une publication à fréquence bimestrielle ou un bimestriel est une publication paraissant tous les deux mois. Elle peut aussi être désignée sur le nom de quinzomadaire.
Ce terme ne doit pas être confondu avec bimensuel / bimensuelle.
Le blanchet en imprimerie est un matériau en caoutchouc utilisé en offset entre le cylindre porte plaque et le papier qui va être imprimé. C’est le blanchet qui reçoit l’encre destinée à l’impression finale.
L’étymologie de ce terme vient de blanket signifiant « couverture » en anglais.
Le bouclage est la dernière étape avant correction et BAT d’une publication.
En principe, lors du bouclage, on ne peut plus modifier d’élément de la future publication. En pratique, notamment dans les quotidiens, c’est le moment où des pages peuvent être refaites, si tombe une information importante.
Le bouillon est le terme utilisé dans le monde de la presse pour désigner les exemplaires invendus. Ces derniers sont généralement destinés à être détruits.
Une piste étymologique est que le bouillon serait une analogie avec la pâte à papier vers laquelle étaient recyclée les invendus.
Le terme est également utilisé pour évoquer la mauvaise situation d’une publication (financière ou en terme de tirage). On l’emploie, par exemple, dans l’expression « prendre un bouillon« .
Un bourdon est l’oubli d’un ou plusieurs mots dans un article, qui rend la phrase ou le paragraphe incompréhensible.
A ne pas confondre avec la coquille.
La brève consiste en un texte court (d’une dizaine de lignes maximum). Elle fournit en quelques phrases une information très concise. Une brève précédée d’un titre sera préférablement appelée « filet ».
Une brève est rarement seule, elle est présentée dans une colonne de brèves. Cet emplacement est appelé « encadré », qu’il soit effectivement marqué par un cadre ou pas.
La carte de presse est une carte d’identité professionnelle. Elle permet au journaliste de prouver son activité, d’accéder plus facilement à des lieux qui lui servent à obtenir des informations (salles de presse, bureaux officiels, musées, stades sportifs, etc.) et de faire valoir son droit à la protection sociale prévue dans sa profession.
La carte de presse n’est théoriquement pas obligatoire pour exercer la profession de journaliste qui reste libre.
« Est journaliste professionnel toute personne qui a pour activité principale, régulière et rétribuée, l’exercice de sa profession dans une ou plusieurs entreprises de presse, publications quotidiennes et périodiques ou agences de presse et qui en tire le principal de ses ressources. »
Art. L7111-3 du Code du travail
Cependant, la Convention collective nationale des journalistes semble contredire le principe de liberté d’exercice de la profession. En effet, cette dernière dispose dans son article 6 qu' »Aucune entreprise visée par la présente convention ne pourra employer pendant plus de 3 mois des journalistes professionnels et assimilés qui ne seraient pas titulaires de la carte professionnelle de l’année en cours ou pour lesquels cette carte n’aurait pas été demandée.«
De facto, la détention de la carte de presse est donc la condition nécessaire pour accéder au statut de journaliste professionnel.
Par ailleurs, les entreprises de presse reconnues par la Commission paritaire des publications et des agences de presse sont tenues de faciliter l’accès à la carte professionnelle aux personnes exerçant la fonction de journaliste en leur sein.
En typographie, la casse désigne le fait de distinguer les lettres majuscules des minuscules.
Par exemple, « casse » est différent de « Casse ».
À l’origine, la casse était un casier en bois utilisé dans les ateliers d’impression et servant à composer un document destiné à être imprimé. Ce casier était constitué de compartiments eux-mêmes contenant des divers caractères à imprimer.
Le terme « bas de casse », synonyme de caractères en minuscules, correspond aux compartiments les plus facilement accessibles, puisque plus fréquemment utilisés.
L’action de caviarder consiste à recouvrir d’encre noire, afin de les rendre illisibles, les passages d’un texte que l’on désire censurer.
Par extension caviarder revient à censurer tout ou partie d’un écrit.
L’expression fait référence à la pratique très courante au 19ème siècle de censurer de la presse en Russie tsariste. Par extension, l’encre noire des surfaces censurées fut assimilé à la couleur du caviar, dont la Russie était un producteur.
Le chapeau (parfois orthographié ou « chapô« ) est un court texte d’introduction précédant le corps d’un article. Il est généralement présenté en caractères gras ou dans une taille de caractère plus grande que celle du corps du texte.
Il joue le double rôle de résumé et d’accroche dudit article en concentrant en quelques lignes l’essentiel de l’information et en incitant à poursuivre sa lecture.