La nécrologie est un texte publié à l’occasion de la mort d’une personnalité. En France, ces notices biographiques ont souvent tonalité flatteuse, voire laudative. Dans certains pays comme le Royaume-Uni, il est d’usage d’aborder dans une nécrologie, tous les aspects de la vie de la personne décédée, y compris les négatifs.
Généralement, les supports de presse constituent un stock de ce type d’articles, en réserve dans le « frigo » ou dans le « marbre », en vue de pouvoir les publier très rapidement en cas de décès de la personnalité en question.
Dans la profession, l’abréviation « nécro » est utilisée communément. Le terme argotique « viande froide » l’est également pour évoquer les nécrologies.
Nécrologie et avis de décès
Une nécrologie n’est pas à confondre avec l’avis de décès, ce dernier consistant en l’insertion d’une annonce payante publiée à l’initiative des proches d’une personne récemment décédée.
Cependant, les avis de décès, ou faire-part de décès, sont publié dans une support de presse dans une rubrique appelée « rubrique nécrologique« .
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News ou « newsmag » est issu de l’anglais news magazine : « magazine d’actualité générale ». Time ou Newsweek aux États-Unis, l’Express, Le Nouvel Observateur ou encore Le Point en France.
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Off est employé dans l’expression « c’est off ! » pour préciser à un journaliste que les propos qu’il recueille ne sont pas destinés à être publiés ou que leur locuteur ne doit pas être nommément cité comme teneur de ces propos. La personne interrogée consent à délivrer des informations en échange de l’absence de précision de leur source.
Étymologiquement, le terme provient de l’anglais « off the record« , c’est à dire « officieusement » ou plus littéralement pour qualifier des propos « non enregistrés« .
Qu’est-ce que l’Information « off« ?
L’expression « off » désigne une information communiquée par une source à un journaliste, qui ne doit pas être publiée ou attribuée directement à la source. Cela permet à la source de partager des informations sensibles ou confidentielles sans risque de répercussions directes. Il existe différents niveaux d' »off » :
- « Off the record » : L’information ne peut être utilisée en aucune manière.
- « Background » : L’information peut être utilisée, mais la source ne doit pas être citée directement.
- « Deep background » : L’information peut être utilisée, mais sans mentionner la source, même de manière vague.
Les implications éthiques de l’usage du « off«
L’utilisation du « off » pose plusieurs défis éthiques pour les journalistes :
- Fiabilité de l’information : Les informations « off » peuvent être difficiles à vérifier, ce qui pose des problèmes de fiabilité.
- Manipulation : Les journalistes doivent rester vigilants pour ne pas être utilisés par des sources ayant des agendas cachés.
- Transparence : Le recours au « off » peut diminuer la transparence de l’information, ce qui peut éroder la confiance du public envers les médias.
Le « off », un contrat moral controversé
Le « off » est donc un contrat moral passé entre l’intervieweur et l’interviewé puisque le premier s’engage à conserver la confidentialité de la source. Toutefois, cette pratique est parfois dénoncée comme une forme de connivence, voire de manipulation. En effet, la source peut choisir délibérément son interlocuteur et ne lui dispenser que les informations de son choix.
Si elle présente des avantages indéniables pour la révélation de vérités importantes, la pratique du « off » n’est pas exempte de défis éthiques. Les journalistes doivent naviguer avec prudence dans l’utilisation de ces informations pour maintenir l’intégrité de leur travail et la confiance du public.
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L’offset (de l’anglais to set off, « reporter ») est un procédé d’impression qui est en fait une amélioration de son ancêtre, la lithographie, grâce à l’ajout d’un blanchet entre le cylindre porte-plaque et le papier. Le procédé offset est actuellement le procédé majeur d’impression. Son succès est dû à sa souplesse et sa capacité à s’adapter à une large variété de produits.
L’offset permet de couvrir une gamme de tirages relativement large. En effet, il est rentable jusqu’à quelques centaines de milliers d’exemplaires.
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L’ours est l’emplacement d’une publication indiquant les mentions obligatoires suivantes : l’éditeur de la publication, le directeur de publication, le nom et adresse de l’imprimeur, le dépôt légal, l’ISSN. Sont aussi souvent mentionnés les noms des rédacteurs et des collaborateurs de la publication.
Le terme serait à l’origine un surnom donné à l’imprimeur au XIXème siècle. L' »ours » désignait le compagnon pressier, en raison de ses mouvements lourds pour encrer les formes et manier les palettes de papier.
Une autre origine, moins convaincante selon nous, est donné par l’écrivain Serge Bénard, dans Les Mots de la presse écrite. Selon lui, ce terme viendrait de l’anglais ours , se traduisant en l’occurrence par « les nôtres » en guise de présentation aux lecteurs des personnes ayant participé à l’élaboration de la publication.
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PAO est un sigle de publication (voire production) assistée par ordinateur). Il correspond à l’ensemble des procédés informatiques (micro-ordinateur, logiciels, périphériques d’acquisition, d’écriture…) permettant de fabriquer des documents destinés à l’impression. C’est l’évolution dans une logique numérique de la typographie puis de la photocomposition.
Les logiciels communément utilisés, notamment en ce qui concerne la maquette d’une publication sont Photoshop, Illustrator concernant les graphismes ; InDesign, Xpress en ce qui concerne la PAO pour des maquettes presse.
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Les paparazzi (pluriel en italien de paparazzo) sont des photographes de presse, travaillant à traquer des photos non officielles, voire « volées ». Le paparazzo désigne particulièrement les photographes chasseurs de personnalités (les people) plus ou moins célèbres. Leurs clichés sont très recherchés par les journaux à scandales.
Le mot provient du film La dolce vita de Federico Fellini. Dans ce film le héros, Marcello, interprété par Marcello Mastroianni, est souvent accompagné d’un photographe du nom de Coriolano Paparazzo. Ce mot est la contraction des mots pappataci ( petits moustiques vecteurs de parasites, que l’on trouve dans de la plaine du Pô) et razzi (littéralement « fusées », mais terme que l’on utilise en italien pour qualifier les éclairs du flash).
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Un papier est un terme familier désignant un texte journalistique imprimé dans une publication périodique.
Dans le domaine audiovisuel, le terme peut désigner la chronique lue et/ou interprété à l’antenne.
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Le photojournalisme est une approche du journalisme usant du support photographique. Les photographies peuvent être utilisées seul par le journaliste, qui prend le soin généralement de les légender. Elles peuvent également être accompagnées de textes.
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Un pigiste est un travailleur des médias rémunéré à la tâche, à l’article, au nombre de photos ou à la vacation.
Il s’agit d’un travail en indépendant ou « freelance » puisque le pigiste n’est pas rattaché à un média en particulier. Si cela permet au pigiste de collaborer librement à un ou plusieurs médias, travailler à la pige est également un synonyme de grande précarité pour nombre de pigistes contraints à ce statut.
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