La morasse représente en typographie, l’épreuve ultime servant à vérifier la composition d’un journal et portant la note « bon à tirer ».
La morasse représente en typographie, l’épreuve ultime servant à vérifier la composition d’un journal et portant la note « bon à tirer ».
Les mots croisés sont un jeu de lettres dont le but est de retrouver verticalement et horizontalement des mots dans une grille à l’aide de définitions données. La grille est composée de cases blanches et noires, ces dernières servant de séparateurs entre les mots.
La difficulté d’un jeu de mots croisés s’évalue en fonction de la subtilité des définitions. Elle peut impliquer le recours à l’érudition, à la déduction ou à la capacité à appréhender un jeu de mots définissant le terme à deviner.
En presse écrite, les grilles de mots croisés sont fréquemment proposées aux lecteurs d’une publication. Leur résolution offre aux lecteurs la possibilité d’un moment de délassement et/ou de stimulation intellectuelle sortant du champ de l’information. Les premières grilles de mots croisés furent proposées en Angleterre dans un premier temps, puis en France, dans des quotidiens nationaux dès le début du 20e siècle.
L’amateur de mots croisés est appelé un cruciverbiste.
Aux côtés des mots croisés, on retrouve parfois dans une publication des jeux tels que, par exemple, les mots fléchés et plus récemment, le sudoku.
Les mots fléchés sont un jeu de lettres populaire qui consiste à remplir une grille avec des mots à partir de définitions données. Similaires aux mots croisés, ils se distinguent par l’utilisation de flèches indiquant la direction des mots à inscrire. Ce divertissement intellectuel est particulièrement apprécié dans la presse. Cet article explore la définition des mots fléchés, leur origine et leur apparition dans les journaux.
Les mots fléchés sont un type de puzzle de mots qui consiste à remplir une grille de lettres en utilisant des indices. Contrairement aux mots croisés où les définitions sont en dehors de la grille, les mots fléchés intègrent les indices directement dans les cases de la grille sous forme de flèches. Ces flèches indiquent la direction (horizontale ou verticale) dans laquelle les mots doivent être inscrits.
Les mots fléchés sont conçus pour tester et enrichir le vocabulaire, tout en offrant un passe-temps amusant et stimulant. Les grilles varient en difficulté, allant des versions simples pour les débutants aux grilles complexes pour les experts.
Une grille de mots fléchés est composée de plusieurs cases blanches et noires. Les cases blanches doivent être remplies avec des lettres formant des mots, tandis que les cases noires séparent les mots entre eux. Les flèches dans les cases blanches fournissent les indices nécessaires pour trouver les mots corrects. La résolution d’une grille de mots fléchés requiert non seulement une bonne connaissance de la langue, mais aussi une capacité à interpréter les indices de manière créative.
Les puzzles de mots ont une longue histoire, mais les mots fléchés tels que nous les connaissons aujourd’hui ont émergé plus récemment. Le premier puzzle de mots croisés moderne a été publié en 1913 par Arthur Wynne dans le New York World. Ce jeu a rapidement gagné en popularité, inspirant de nombreuses variantes, y compris les mots fléchés.
Les mots fléchés sont une invention française, apparus pour la première fois dans les années 1960. Le jeu a été développé comme une alternative aux mots croisés, avec l’idée de rendre les indices plus accessibles et les grilles plus intuitives. Le format a rapidement séduit le public en France et s’est progressivement intégré dans les journaux et magazines.
Les mots fléchés ont trouvé une place de choix dans la presse française dès leur introduction. Les journaux et magazines ont rapidement adopté ce jeu de lettres pour attirer les lecteurs et leur offrir une activité intellectuelle divertissante. Des publications comme Le Figaro et divers magazines hebdomadaires incluent régulièrement des grilles de mots fléchés, satisfaisant ainsi une demande croissante pour ce type de divertissement.
Les mots fléchés jouent plusieurs rôles dans la presse. Ils attirent les lecteurs réguliers en offrant un contenu interactif et engageant, augmentent le temps de lecture et renforcent la fidélité à la publication. De plus, les mots fléchés sont souvent associés à une image positive, contribuant à l’attrait intellectuel et éducatif du journal ou du magazine.
Avec l’avènement des médias numériques, les mots fléchés ont également trouvé leur place en ligne. De nombreux sites web et applications proposent des grilles de mots fléchés interactives, permettant aux utilisateurs de jouer sur leurs ordinateurs, tablettes et smartphones. Cette évolution numérique a permis de toucher un public encore plus large et de moderniser le jeu traditionnel tout en conservant son essence.
Les mots fléchés, avec leur origine française et leur popularité dans la presse, représentent un passe-temps intellectuel apprécié par des millions de personnes. Depuis leur apparition dans les journaux dans les années 1960, ils sont devenus un élément incontournable de la presse écrite, évoluant avec le temps pour s’adapter aux nouvelles technologies. Que ce soit pour enrichir son vocabulaire, passer le temps ou simplement s’amuser, les mots fléchés continuent de captiver et de divertir les lecteurs de tous âges.
Nagra est une marque de matériel audiovisuel d’enregistrement sonore à destination des professionnels. Le nagra a été plébiscité dans le monde de la presse pour sa praticité et sa qualité d’enregistreur de haute qualité. Dans le monde des médias, le magnétophone nagra est rapidement devenu un must chez les les ingénieurs du son, en radio et chez les reporters.
La marque a été créée par un ingénieur suisse d’origine polonaise, Stefan Kudelski, dans les années 1950. Ce dernier avait créé le Kudelski Group qui commercialise ses enregistreurs encore largement utilisés dans les médias mais également dans le tous les métiers impliquant une prise de son sonore (cinéma notamment). En polonais, « nagra » se traduit par « [il] enregistre ».
La nécrologie est un texte publié à l’occasion de la mort d’une personnalité. En France, ces notices biographiques ont souvent tonalité flatteuse, voire laudative. Dans certains pays comme le Royaume-Uni, il est d’usage d’aborder dans une nécrologie, tous les aspects de la vie de la personne décédée, y compris les négatifs.
Généralement, les supports de presse constituent un stock de ce type d’articles, en réserve dans le « frigo » ou dans le « marbre », en vue de pouvoir les publier très rapidement en cas de décès de la personnalité en question.
Dans la profession, l’abréviation « nécro » est utilisée communément. Le terme argotique « viande froide » l’est également pour évoquer les nécrologies.
Une nécrologie n’est pas à confondre avec l’avis de décès, ce dernier consistant en l’insertion d’une annonce payante publiée à l’initiative des proches d’une personne récemment décédée.
Cependant, les avis de décès, ou faire-part de décès, sont publié dans une support de presse dans une rubrique appelée « rubrique nécrologique« .
News ou « newsmag » est issu de l’anglais news magazine : « magazine d’actualité générale ». Time ou Newsweek aux États-Unis, l’Express, Le Nouvel Observateur ou encore Le Point en France.
Off est employé dans l’expression « c’est off ! » pour préciser à un journaliste que les propos qu’il recueille ne sont pas destinés à être publiés ou que leur locuteur ne doit pas être nommément cité comme teneur de ces propos. La personne interrogée consent à délivrer des informations en échange de l’absence de précision de leur source.
Étymologiquement, le terme provient de l’anglais « off the record« , c’est à dire « officieusement » ou plus littéralement pour qualifier des propos « non enregistrés« .
L’expression « off » désigne une information communiquée par une source à un journaliste, qui ne doit pas être publiée ou attribuée directement à la source. Cela permet à la source de partager des informations sensibles ou confidentielles sans risque de répercussions directes. Il existe différents niveaux d' »off » :
L’utilisation du « off » pose plusieurs défis éthiques pour les journalistes :
Le « off » est donc un contrat moral passé entre l’intervieweur et l’interviewé puisque le premier s’engage à conserver la confidentialité de la source. Toutefois, cette pratique est parfois dénoncée comme une forme de connivence, voire de manipulation. En effet, la source peut choisir délibérément son interlocuteur et ne lui dispenser que les informations de son choix.
Si elle présente des avantages indéniables pour la révélation de vérités importantes, la pratique du « off » n’est pas exempte de défis éthiques. Les journalistes doivent naviguer avec prudence dans l’utilisation de ces informations pour maintenir l’intégrité de leur travail et la confiance du public.
L’offset (de l’anglais to set off, « reporter ») est un procédé d’impression qui est en fait une amélioration de son ancêtre, la lithographie, grâce à l’ajout d’un blanchet entre le cylindre porte-plaque et le papier. Le procédé offset est actuellement le procédé majeur d’impression. Son succès est dû à sa souplesse et sa capacité à s’adapter à une large variété de produits.
L’offset permet de couvrir une gamme de tirages relativement large. En effet, il est rentable jusqu’à quelques centaines de milliers d’exemplaires.
L’ours est l’emplacement d’une publication indiquant les mentions obligatoires suivantes : l’éditeur de la publication, le directeur de publication, le nom et adresse de l’imprimeur, le dépôt légal, l’ISSN. Sont aussi souvent mentionnés les noms des rédacteurs et des collaborateurs de la publication.
Le terme serait à l’origine un surnom donné à l’imprimeur au XIXème siècle. L' »ours » désignait le compagnon pressier, en raison de ses mouvements lourds pour encrer les formes et manier les palettes de papier.
Une autre origine, moins convaincante selon nous, est donné par l’écrivain Serge Bénard, dans Les Mots de la presse écrite. Selon lui, ce terme viendrait de l’anglais ours , se traduisant en l’occurrence par « les nôtres » en guise de présentation aux lecteurs des personnes ayant participé à l’élaboration de la publication.
PAO est un sigle de publication (voire production) assistée par ordinateur). Il correspond à l’ensemble des procédés informatiques (micro-ordinateur, logiciels, périphériques d’acquisition, d’écriture…) permettant de fabriquer des documents destinés à l’impression. C’est l’évolution dans une logique numérique de la typographie puis de la photocomposition.
Les logiciels communément utilisés, notamment en ce qui concerne la maquette d’une publication sont Photoshop, Illustrator concernant les graphismes ; InDesign, Xpress en ce qui concerne la PAO pour des maquettes presse.