La carte de presse est une carte d’identité professionnelle. Elle permet au journaliste de prouver son activité, d’accéder plus facilement à des lieux qui lui servent à obtenir des informations (salles de presse, bureaux officiels, musées, stades sportifs, etc.) et de faire valoir son droit à la protection sociale prévue dans sa profession.
La carte de presse n’est théoriquement pas obligatoire pour exercer la profession de journaliste qui reste libre.
« Est journaliste professionnel toute personne qui a pour activité principale, régulière et rétribuée, l’exercice de sa profession dans une ou plusieurs entreprises de presse, publications quotidiennes et périodiques ou agences de presse et qui en tire le principal de ses ressources. »
Art. L7111-3 du Code du travail
La carte de presse, obligatoire pour exercer ?
Cependant, la Convention collective nationale des journalistes semble contredire le principe de liberté d’exercice de la profession. En effet, cette dernière dispose dans son article 6 qu' »Aucune entreprise visée par la présente convention ne pourra employer pendant plus de 3 mois des journalistes professionnels et assimilés qui ne seraient pas titulaires de la carte professionnelle de l’année en cours ou pour lesquels cette carte n’aurait pas été demandée.«
De facto, la détention de la carte de presse est donc la condition nécessaire pour accéder au statut de journaliste professionnel.
Par ailleurs, les entreprises de presse reconnues par la Commission paritaire des publications et des agences de presse sont tenues de faciliter l’accès à la carte professionnelle aux personnes exerçant la fonction de journaliste en leur sein.
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En typographie, la casse désigne le fait de distinguer les lettres majuscules des minuscules.
Par exemple, « casse » est différent de « Casse ».
À l’origine, la casse était un casier en bois utilisé dans les ateliers d’impression et servant à composer un document destiné à être imprimé. Ce casier était constitué de compartiments eux-mêmes contenant des divers caractères à imprimer.
Le terme « bas de casse », synonyme de caractères en minuscules, correspond aux compartiments les plus facilement accessibles, puisque plus fréquemment utilisés.
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L’action de caviarder consiste à recouvrir d’encre noire, afin de les rendre illisibles, les passages d’un texte que l’on désire censurer.
Par extension caviarder revient à censurer tout ou partie d’un écrit.
L’expression fait référence à la pratique très courante au 19ème siècle de censurer de la presse en Russie tsariste. Par extension, l’encre noire des surfaces censurées fut assimilé à la couleur du caviar, dont la Russie était un producteur.
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Le chapeau (parfois orthographié ou « chapô« ) est un court texte d’introduction précédant le corps d’un article. Il est généralement présenté en caractères gras ou dans une taille de caractère plus grande que celle du corps du texte.
Il joue le double rôle de résumé et d’accroche dudit article en concentrant en quelques lignes l’essentiel de l’information et en incitant à poursuivre sa lecture.
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Le chemin de fer est dans la presse écrite la représentation de la pagination, page par page du support tel qu’il sera effectivement publié. Il permet à une équipe rédactionnelle d’avoir une vue d’ensemble de la publication et de hiérarchiser l’information en fonction de l’actualité et des choix rédactionnels.
Le principe chemin de fer, parfois aussi appelé « rail », est aussi fréquemment utilisé dans l’industrie graphique au sens large (publicité, édition).
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La rubrique des chiens écrasés est l’appellation familière, humoristique voire péjorative, du jargon journalistique pour désigner une rubrique relatant des faits divers n’ayant que peu d’intérêt.
Les informations sans grande importance contenues dans cette rubrique n’ont généralement aucun lien les unes avec les autres. Également, ces informations n’ont pas non plus de lien avec l’actualité.
Chiens écrasés : au plus bas de la hiérarchie de l’information
La rubrique des chiens écrasés peut être placée au plus bas de la hiérarchie de l’information. Son utilité première est de permettre de combler un espace vide dans un média de presse traditionnelle en cas d’article non livré par un rédacteur et dont il faut pallier l’absence.
Dans le passé, la présence de cette rubrique était assumée par les éditeurs de certains supports, en raison de la dimension récréative qu’elle pouvait offrir aux lecteurs. En effet, la collection de faits divers insignifiants, anecdotiques voire insolites pouvait jouer le rôle d’intermède égayant, un moment, la lecture d’un journal.
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Une chronique est rubrique de presse (écrite ou audiovisuelle) consacrée à un domaine particulier de l’actualité. Cette rubrique, généralement récurrente, n’a pas prétention à l’objectivité.
Elle s’apparente à un long billet dans lequel l’auteur exprime une opinion personnelle, une humeur ou un avis.
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En typographie, une colombelle ou « gouttière » est l’espace vertical séparant deux colonnes de texte.
Chacun est libre de choisir la grandeur de la colombelle mais l’usage est que la largeur soit définie par la largeur des lettres « mi ».
L’usage de ce terme est de moins en moins courant. Étymologiquement, il est issu assez évidemment de l’ancien français « colombe » lui même issu du latin columna signifiant « colonne ».
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La Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP), plus souvent appelée Commission paritaire, est un organisme d’État français chargé de contribuer à la liberté d’expression en accordant des aides financières à la presse écrite et aux agences de presse en France.
Placée sous la tutelle du Premier ministre (Secrétariat général du gouvernement et direction du développement des médias), cet organisme est indépendant, dirigé à la fois par des fonctionnaires et des professionnels des médias.
Les aides directes et indirectes allouées par la Commission paritaire représentent plusieurs centaines de millions d’euros chaque année.
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La Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP) est un organisme d’État français ayant la charge des trois missions suivantes :
- « Délivrer un avis relatif au bénéfice du régime économique de la presse des publications« . La commission examine si les publications peuvent bénéficier des allègements fiscaux et de tarifs postaux préférentiels. Elle peut également délivrer aux publications la possibilité de bénéficier du taux de TVA réduit (2,10 %).
- « Proposer l’inscription sur la liste des entreprises ayant le statut d’agence de presse« . La CPPAP peut se prononcer sur l’éligibilité à ce statut, conformément à l’ordonnance du 2 novembre 1945, mise à jour par la loi du 22 mars 2012 de simplification du droit.
- « Reconnaître la qualité de services de presse en ligne« . Les critères de reconnaissance sont définis par le décret n°2009-1340 du 29 octobre 2009. Cette reconnaissance ouvrant notamment le droit d’appliquer le taux de TVA réduit sur la vente des contenus numériques.
- Les avis délivrés par la CPAPP sont susceptibles de recours devant la juridiction administrative.
Origine et composition de la CPAPP
Créée en 1945, la CPAPP souvent appelée simplement « Commission paritaire », est affiliée au ministère de la Culture. Elle est composée de manière paritaire de représentants des entreprises et agences de presse, désignés par les organisations professionnelles réputées les plus représentatives. La commission est présidée par un conseiller d’Etat nommé par le ministre chargé de la communication. Les ministères de la Culture, du Budget, de l’Economie et de la Justice dispose également de représentants nommés par le ministre concerné.
Le site internet de la CPAPP fournit de nombreuses informations complémentaires sur ses travaux, dont ses rapports d’activité et ses publications.
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