L’expression de quatrième pouvoir est utilisée pour désigner l’ensemble des médias dont le rôle serait d’exercer un contre-pouvoir face aux pouvoirs d’un État. Ce 4e pouvoir contrebalancerait ainsi les trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire de l’État.
4e pouvoir ou simple influence médiatique ?
La validité du concept est discutée par certains auteurs. Ces derniers relativiseraient l’importance du pouvoir des médias, en la réduisant à une simple influence n’étant pas déterminant dans la vie politique d’un pays.
Les limites du 4e pouvoir
Les liens capitalistiques entre les médias et certains groupes industriels mettent à mal l’allégation d’indépendance de la presse.
Par ailleurs, on peut également avancer qu’aux côtés de ces quatre pouvoirs existe un cinquième incarné par l’argent et plus particulièrement, celui de la création monétaire. Ce 5e pouvoir entretenant des liens troubles avec les médias.
Origine de l’expression « quatrième pouvoir »
On attribue à l’homme politique britannique d’origine irlandaise Edmund Burke l’expression originale de « quatrième pouvoir ». Ce dernier employa plus précisément l’expression « quatrième état » à la fin du 18e siècle pour désigner les médias, en référence aux trois « états » de l’Ancien régime (noblesse, clergé et Tiers état).